Un lutin de Noël fait main offert dans chaque commande 🎄🎁 Un lutin de Noël fait main offert dans chaque commande 🎄🎁
Vous avez entendu parler des kuksa ? Vous en possédez une ? Vous avez en tête de vous fabriquer la vôtre ? Et si, avant tout, on commençait par vous expliquer les origines des kuksa et pourquoi il est important de préserver cette tradition scandinave.

Anne-Laure Compain
À l’origine, les kuksa étaient utilisées par les Samis comme récipient personnel. Elles pouvaient servir pour boire, manger et même pour la cueillette de baies. Cette tasse multifonction devait donc être durable et solide pour répondre à tous les besoins de son propriétaire.
Les kuksa font partie du Duodji, un artisanat Sami centré sur la création d’objets du quotidien fonctionnels et utiles. On parle alors de la création de tasses, de couteaux ou encore de sacs pour ramasser les provisions. Ces objets du quotidien ne sont pas les mêmes selon que l’on soit un homme ou une femme. Les objets destinés aux femmes sont fabriqués à partir de peau de renne et de bois, alors que ceux destinés aux hommes sont fabriqués à partir de bois de renne et de bois.
Le peuple Sami est un peuple autochtone qui vit au nord de l’Europe, dans le Sápmi. Le Sápmi signifie « Laponie » en same, la langue des Samis.
Le same recense 10 dialectes dans le monde et aucune de ces variantes ne ressemble aux autres.
Le Sápmi s’étend donc du nord de la Suède jusqu’à la péninsule de Kola en Russie, en passant par le nord de la Norvège et de la Finlande. Au total, aujourd’hui, on compte environ 75 000 Samis, tous pays confondus. Mais seulement 9 000 vivent en Finlande; la grande majorité d’entre eux vit en Norvège.
En Finlande, selon le Parlement sami, le principal critère d’appartenance à leur peuple est la langue. En effet, la loi indique qu’une personne est Sami si elle-même, ou au moins l’un de ses ascendants, a appris le Sami comme langue maternelle.
Les Samis sont les descendants directs des populations installées en Fennoscandie septentrionale, après la fin de l’âge glaciaire, il y a environ 10 000 ans. Les Samis étaient essentiellement des chasseurs et des pêcheurs. Ils vivaient de ce que la nature leur donnait à exploiter et ce, en toutes saisons. Grâce à la chasse au cerf et aux animaux à fourrure, ils ont pu vendre leurs produits jusqu’aux marchés de l’Europe centrale.
C’est seulement à la fin du XIXe siècle que le peuple Sami prit place au sein des institutions grâce à la création des premiers journaux et associations Sami. En 1953, la première conférence des Samis mit en avant le droit des Samis à exploiter les ressources naturelles et à s’exprimer dans leur langue. Un droit qui leur avait été retiré quelques années auparavant, suite à l’adoption d’une politique privilégiant les intérêts de la population dominante. À ce moment-là, cette politique fut l’aliénation linguistique et culturelle des Samis.
Le drapeau Sami a été dessiné par l’artiste Sami Astrid Båhl. Il représente :
Le cercle rouge représente le soleil, tandis que le cercle bleu représente la lune.
La première mission du Parlement sami est de veiller à ce que l’autonomie des Sami en matière de culture et de langue soit respectée, comme le garantit la Constitution finlandaise, compte tenu de leur statut de peuple autochtone.
Le Parlement sami est la plus haute organisation politique du peuple sami :
Le Parlement est composé de 21 membres élus parmi la population sami tous les 4 ans.
En Finlande, on parle trois variantes de la langue sami :
Le sami est enseigné dans les écoles finlandaises depuis 1970. D’ailleurs, il est aussi possible de passer son bac en sami du Nord, d’Inari ou Skolt.
C’est une bonne chose : le nombre d’élèves qui parlent le sami augmente progressivement !
→ Sur la carte ci-dessous, on peut voir la répartition des 10 langues Sámi sur le territoire Sápmi.
En Finlande, on parle trois variantes de la langue sami, ce qui implique que deux personnes ne parlant pas le même sami ont des difficultés à se comprendre.
L’artisanat Sami, aussi appelé duodji, est le fait de créer des objets pratiques pour aider au quotidien comme des habits, de l’outillage, des pièges ou d’autres outils pour la chasse. Ces objets n’ont pas pour objectif d’être beaux, mais utiles et pratiques.
Le duodji s’est développé à cause du mode de vie nomade des Samis, qui devait être économe en ressources naturelles.
Les matériaux traditionnels qu’utilisent les Samis sont :
L’artisanat Sami authentique est protégé par la marque de fabrique internordique d’artisanat Sami « Sami Duodji ».
Le costume traditionnel appelé kofte est une tradition toujours en place de nos jours. Il est un véritable symbole. C’est un symbole très visible qui regroupe toute l’identité du peuple Sami.
La décoration et le style du costume indiquent le lieu de naissance de la personne qui le porte. Mais, on peut aussi connaître l’état civil et la famille de la personne.
Il y a 4 modèles de costume utilisés couramment, que vous pouvez retrouver en photo juste en dessous :
De nos jours, le port du costume reste pour un usage festif et non quotidien comme avant.
Traditionnellement, les Samis ont des activités en lien avec la faune et la flore. Ils se sont toujours opposés à l’exploitation excessive des ressources naturelles. Il faut savoir que, même si les Samis ont évolué dans leurs modes de vie, ils conservent toujours un profond lien avec la nature. La culture Sami est fondée sur ce que la nature peut donner, et non sur l’exploitation.
En effet, ils pratiquent :
Même si ces activités sont ancestrales, une partie des Samis vit toujours de ces activités, en parallèle d’activités touristiques, tandis que d’autres exercent des professions modernes.
Il faut noter que ces activités ancestrales ont peu d’importance dans le chiffre d’affaires, mais qu’elles sont importantes car elles font partie d’un mode de vie.
De nos jours, l’élevage de rennes reste au centre de la culture Sami et il faut savoir qu’un seul éleveur peut avoir plus d’un millier de rennes.
Le renne, cet élément central de la culture Sami, permet :
La Laponie compte 183 775 habitants contre 200 000 rennes, pas courant, n’est-ce pas ?
Le renne, ruminant de l’Arctique et se nourrissant de lichen, est un bel exemple d’animal domestique intimement lié à la culture Sami. C’est un animal qui se contente de petites quantités d’eau et est donc très adapté aux plateaux neigeux et glacés qui s’étendent au nord de la Finlande. Malheureusement, à cause de l’exploitation forestière et du traitement du sol, le lichen commence à se faire rare. Il faut donc apporter une alimentation complémentaire aux rennes, ce qui rend l’élevage plus coûteux.
Imprégnez-vous de l’essence de l’artisanat finlandais en découvrant l’histoire et la fabrication de cette tasse traditionnelle, ainsi que les traditions finlandaises. En vous abonnant, vous recevrez des annecdotes hebdomadaires sur la kuksa.
En 1886, suite à la révolution industrielle et à la forte demande de minéraux et de charbon, la Suède a voté une loi qui interdisait aux Samis de posséder des terres et d’utiliser l’eau. Cette loi affirme aussi qu’un Sami est une personne dont le revenu provient exclusivement de l’élevage de rennes.
En 1920, suite à la construction d’un chemin de fer reliant des mines en Suède aux ports de Suède et de Norvège, les Samis se virent interdire de faire traverser la frontière entre ces deux pays à leurs troupeaux de rennes. Chose inconcevable, car les troupeaux, lors de leur migration, passent d’un pays à l’autre.
En 1989, la Norvège a officiellement reconnu le peuple Sami comme étant les plus anciens habitants des régions du nord de la Scandinavie.
Depuis lors, en Norvège, en Suède et en Finlande, des parlements Sami se sont instaurés. Les 21 représentants des Samis sont élus tous les 4 ans et sont chargés de défendre les droits des Samis auprès des différents gouvernements.
L’architecture du parlement Sami a la forme d’un lavvo, la tente traditionnelle Sami.
Concernant les kuksa, la tradition veut que l’on se fabrique sa propre kuksa ou qu’on l’offre à quelqu’un. Offrir une kuksa, c’est offrir du bonheur. De plus, les parents, eux, transmettent leur kuksa à leurs enfants pour faire perdurer la tradition. C’est aussi pour respecter cette tradition et cet héritage que les kuksa doivent être robustes et durables.
Une autre tradition veut aussi que l’on ne lave jamais sa kuksa, au risque de perdre son côté porte-bonheur ! Il faudrait donc seulement la rincer dans un ruisseau ou un torrent, mais bon, pas sûr que tout le monde en ait un près de chez soi. On ne doit donc pas la mettre au lave-vaisselle ni la laver avec du produit vaisselle !
Découvrez un Noël authentique et traditionnel avec notre jeu concours ! Tentez votre chance pour recevoir une de nos kuksa en bois faites main, spécialement sélectionnées pour éblouir votre Noël.

Pour Noël, pensez à l'option d'emballage cadeau pour faire plaisir à vos proches.
Les kuksa vous passionnent, alors ces articles devraient vous intéresser également.

Anne-Laure Compain

Anne-Laure Compain

Alexis Le Baron

Anne-Laure Compain

Anne-Laure Compain

Anne-Laure Compain
Pour Noël, tentez de gagner une de nos 3 kuksa coup de coeur. Une tasse en bois faite main pour célébrer les fêtes de fin d'année. 🎄
Pour participer, ajoutez votre adresse email ci-dessous
Résultats du concours le 21 décembre. 🍀
Cookies
Nous ainsi que des tiers sélectionnés utilisons des cookies ou des technologies similaires pour des finalités techniques et, avec votre consentement, pour les finalités expérience, mesure et marketing.











